Les députés solidaires ont prononcé leur serment d’allégeance à la reine d’Angleterre à l’abri des regards mercredi, avant d’admettre qu’ils n’en croyaient pas un mot.
«Est-ce je crois vraiment à l’institution monarchique qui impose ses vues sur le Québec ? Absolument pas !», a commenté le nouveau député de Rosemont Vincent Marissal, à peine une heure après avoir prêté serment.
Contrairement à la coutume, les députés solidaires ont prononcé en privé le traditionnel serment qui prévoit qu’un député doit porter «vraie allégeance à Sa Majesté la reine Elizabeth II». Il s’agirait d’une première dans l’histoire de l’Assemblée nationale.
En point de presse par la suite, la cheffe parlementaire de Québec solidaire a qualifié cette coutume de «rituel archaïque et franchement désagréable». Toutefois, les députés sont obligés de s’y soumettre pour être assermentés. «On a trouvé une façon de pouvoir siéger, parce que c'est fondamental, tout en se respectant nous», a expliqué Manon Massé.
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