La candidature d’une demi-douzaine de pays autoritaires remet en question la pertinence de cet organisme.
L'ONG israélienne UN Watch montre du doigt le fait que le Conseil des droits de l'homme de l'ONU accepte les candidatures de pays qui ne font pas grands cas des « droits de l'homme ».
Un organisme qui dérange
En effet, tel que le rapporte le journal français Le Figaro, dans son édition du 12 mai 2010, ce conseil demeure un des principaux organes des Nations unies et est souvent remis en cause depuis sa création en 2006. Il semble avoir été mis en orbite afin d'escamoter l'ancienne Commission des droits de l'Homme, elle qui dérange aussi.
Rien n'a changé depuis que le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a remplacé la Commission des droits de l'homme. Des pays qui bafouent intégralement les droits les plus élémentaires de leur propre population y sont invités à siéger, sans que cela ne pose problème à l'organisme qui s'est doté, néanmoins, de règles plus strictes en matière de sélection des candidatures.
Des candidatures qui posent problème
Cette année, l'ONG UN Watch accuse ce conseil de complaisance en accueillant la candidature d'une demi-douzaine de pays qui sont réputés pour leurs pratiques autoritaires, quand ils n'ont pas de véritables dictateurs à leur tête. Les candidatures de l'Érythrée, du Bahreïn, de la Somalie, du Cameroun, des Philippines et du Bangladesh sont ainsi montrées du doigt.
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