Le nouvel accord commercial nord-américain annoncé le 30 septembre pourrait entrer en vigueur d’ici fin novembre. Gilles Breton, président du conseil d’administration de l’Association d’affaires Canada Russie Eurasie, s’est confié à Sputnik sur les possibles conséquences de la conclusion de ce traité pour l’économie canadienne.
Le nouveau traité nord-américain de libre-échange AEUMC (Accord États-Unis-Mexique-Canada) dont le texte a été finalisé le 30 septembre après plus d'un an de négociations entre Washington et Ottawa «présente peu d'avantages nouveaux» pour le Canada, a déclaré Gilles Breton, président du conseil d'administration de l'Association d'affaires Canada Russie Eurasie, interrogé par Sputnik. Bien que le gouvernement canadien ait réussi à inscrire dans ce texte certaines règles commerciales qu'il tient à sauvegarder, il a été obligé de faire certaines concessions.
Le Canada perdrait-il sa «vache à lait»?
Le secteur laitier pourrait subir les conséquences les plus tangibles de la conclusion de l'AEUMC. Si le nouveau traité est signé, les producteurs américains auront la possibilité de vendre une certaine quantité de lait sur le marché canadien sans payer une taxe de 300% comme aujourd'hui. Il est à noter qu'une grande partie de la production laitière du pays est concentrée au Québec.
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