11.10.2018 - L’argent et les intérêts derrière la manifestation du 7 octobre

La démonstration de force contre le nouveau gouvernement Legault n’a rien à voir avec un mouvement de foule spontané.

Cette première grande manifestation contre le racisme avait été mise en orbite par les mêmes organismes qui ont été mandatés pour mousser la notion de « Montréal-ville refuge pour migrants » et faire pression sur le gouvernement Couillard pour que soit mise en place une Commission d'enquête sur le racisme systémique.

Un des organisateurs de la « Grande manifestation contre le racisme », édition de 2017, Jaouad Laaroussi, un doctorant en histoire de l'UQAM spécialisé en histoire des mouvements sociaux, avait déjà pris position contre la décision de Philippe Couillard d'abandonner son projet de Commission sur le racisme systémique.

L'importance de culpabiliser les Québécois

Et, on peut constater que les idéologues marxistes derrière tout ce mouvement de contestation ont très bien saisi l'importance de faire un amalgame entre le désir d'affirmation identitaire des Québécois et la prolifération d'un racisme systémique qui serait entretenu par nos élites. Cet amalgame a donc été repris, dimanche dernier, en y associant la figure honnie du nouveau gouvernement de la CAQ.

Revenant sur le thème du racisme et de l'exclusion, le comité organisateur de la manifestation de dimanche a réactivé les contacts militants d'une pléiade d'organismes qui sont subventionnés à même les cotisations étudiantes prélevées sur les campus universitaires ou par l'entremise de bourses consenties par des fondations privées.

Des organismes aux ramifications internationales

Solidarité sans frontières est un des principaux organismes responsables de la mobilisation pour ces deux grandes manifestations. Il s'agit d'un organisme qui organise des caravanes de promotion pour l'ouverture des frontières et la régularisation de tous les migrants, peu importe leur statut.

Les idéologues derrière l'organisme ont invité tous les mouvements associatifs antiracistes et antifascistes à signer une « déclaration pour une Cité sans frontières », en septembre 2016. C'est ce même organisme qui a fait appel à des milices antifas pour briser les reins des patriotes venus manifester contre l'entrée des migrants illégaux aux abords de Saint-Bernard-de-Lacolle, en juillet dernier. Rappelons, par ailleurs, que Solidarité sans frontières, un organisme fondé en 2003, fait partie de l'Union of International Associations (UIA), une puissante ONG basée à Genève.

Des soutiens parmi la communauté artistique

En outre, certains organismes se chargent de la conception et de la production de tout le matériel graphique qui peut servir à la tenue de tels événements, sans oublier tout l'aspect graphique d'une kyrielle de sites apparentés.

Le Studio MADOC a été le producteur de la vidéo officielle de la Manifestation « Contre le racisme et la CAQ » de dimanche dernier. Certains étudiants du département d'art de l'UQAM ont été mis à contribution pour concevoir des bannières et autres logotypes servant aux manifestants et utilisés à d'autres fins.

Par ailleurs, on y retrouve aussi l'organisme Artistes pour la paix, lui-même chapeauté par le Mouvement québécois pour la paix, un collectif d'artistes qui profitent des mouvements de lutte contestataires pour afficher leurs couleurs en termes d'idéologie gauchiste. Cet organisme peut compter sur les généreux subsides de la Brian Bronfman Family Foundation et d'autres philanthropes qui ont tous à cœur l'idéologie libérale et mondialiste.

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