Le gouvernement Legault pourrait assouplir sa position et permettre aux actuels employés de l’État en position d’autorité de continuer à porter des signes religieux.
«Notre position, ça a toujours été de dire: écoutez, il n'y a pas de clause de droits acquis. Cela étant dit, on est prêts à discuter avec les différents partis d'opposition, a convenu mardi le député caquiste Simon Jolin-Barrette. C'est important d'adopter une loi qui va consacrer la laïcité de l'État, mais très certainement, on va collaborer avec les partis d'opposition.»
Le nouveau gouvernement Legault veut bannir les signes religieux chez les enseignants, les policiers, les gardiens de prison et les juges.
La semaine dernière, la députée caquiste Geneviève Guilbault a même prévenu que les récalcitrants, ceux qui refuseraient de retirer leur signe religieux, seraient congédiés.
Son collègue de Borduas est moins catégorique. «Pour nous, ce qui est fondamental, c'est de collaborer avec l'ensemble des partis d'opposition pour arriver à un résultat qui va refléter le consensus de la société québécoise, et surtout qu'on puisse enfin passer à autre chose», a insisté M. Jolin-Barrette.
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