09.10.2018 - Des enfants musulmans dans la rue

Lors de l’inquiétante manifestation contre le racisme dimanche, qui avait été organisée avant le résultat des élections par des mouvements d’extrême gauche, on a découvert avec stupéfaction que nombre de protestataires religieux musulmans avaient amené leurs enfants avec eux.

Les photos nous ont fait découvrir nombre de jeunes de 8 et 10 ans en compagnie de femmes voilées. Ils défient la caméra de leur regard colérique.

Sur une des nombreuses pancartes en anglais, on lisait : « Racism is still with us. But it is up to us to prepare our children. »

Cette mobilisation de petits musulmans provoque un réel malaise. Elle annonce les difficultés futures d’intégration de ces immigrants, que leurs parents enrégimentent dans le combat contre « l’islamophobie québécoise ».

Rude bataille

Les fondamentalistes, comme l’imam Adil Charkaoui de triste réputation, s’en donnent à cœur joie devant cette foule sortie tout droit du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord et où les femmes voilées étaient plus nombreuses que ce qu’en décrivent nos médias. Charkaoui écrit sur Facebook : « Plus on parle de l’islam, plus il se propage. Et moins on en parle, plus il se propage. La solution est qu’ils [les Québécois] se convertissent et qu’on en finisse. »

La bataille que devra livrer le gouvernement caquiste sera rude et problématique. Aucun épouvantail ne lui sera épargné.

Dans le défilé, les pancartes nous instruisaient sur les intentions des manifestants. D’abord l’anglais omniprésent est dérangeant. Car tous ces gens vivent au Québec, qu’ils ont choisi comme point de chute. L’usage ici de l’anglais devient donc un message clair. Ces immigrants choisissent à l’évidence le Canada avant tout. Ils ne peuvent ignorer alors qu’ils blessent ainsi les Québécois qui les ont accueillis.

Le gouvernement caquiste devient leur cible. Certains demandent déjà la démission de François Legault. D’où il faut conclure qu’ils attaquent ainsi la majorité francophone qui l’a porté au pouvoir. Cette majorité qui est en faveur de l’abolition des signes religieux pour les représentants de l’État, y compris les enseignants.

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