À 48 heures du jour de scrutin, plusieurs groupes de manifestants se sont réunis devant l’Assemblée nationale, dont le groupe identitaire La Meute, afin de suggérer aux Québécois pour qui voter, à travers des hurlements de loup.
D’abord, le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) achevait une marche d’un mois, dont le coup de départ s’est donné à Ottawa.
Les centaines de marcheurs ont franchi quelque 560 km afin de faire valoir le droit au logement et leur revendication de créer 50 000 logements sociaux supplémentaires lors des cinq prochaines années.
« On veut donner un grand coup pour donner de l’espoir à ceux qui attendent plusieurs années pour avoir accès à un logement », a fait valoir la porte-parole du FRAPRU, Véronique Laflamme, qui estime que la démarche « n’aura pas été vaine » malgré les propositions « décevantes » du PLQ et de la CAQ, en tête dans les sondages, en matière de logements sociaux.
Quelques minutes avant son arrivée, c’était un tout autre groupe qui se faisait entendre. À partir du parc de la Francophonie, les membres du groupe La Meute ont rallié la colline parlementaire, environ un kilomètre plus loin, devant laquelle ils ont tenu un rassemblement de près d’une heure.
Cris de loup
Les cris de ralliement sous forme de hurlements de loup et le slogan « Dehors Couillard ! Allez voter ! » ont été scandés maintes fois, notamment à travers un discours du leader du groupe Sylvain Brouillette, qui a énoncé une dizaine de revendications portées par le groupe réputé pour ses positions tranchées sur l’immigration.
La Meute s’est notamment positionnée en faveur d’un seuil d’immigration déterminé en fonction des besoins du marché, que ce soit à la hausse ou à la baisse, ainsi que pour de meilleurs programmes de rétention des nouveaux arrivants en région.
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