30.09.2018 - Justin Trudeau abat ses cartes au Council on Foreign Relations

Le premier ministre du Canada s’est rendu à New York pour tenter de défendre les politiques de son gouvernement.

Invité par le Council on Foreign Relations* (CFR) à participer à une discussion devant les membres de l'organisme, mardi dernier, Justin Trudeau était accompagné de ses deux ministres responsables des affaires étrangères et du commerce international afin de faire du rétropédalage alors que les négociations sur le libre-échange entre le Canada et les États-Unis piétinent.

Le président américain boude le Canada

Plus tôt dans la semaine, le premier ministre et sa délégation de négociateurs s'étaient rendus à l'Assemblée générale des Nations unies et ils ont profité de l'occasion pour reprendre le fil de la discussion avec le président américain sur la renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).

Manifestement frustré par l'intransigeance de l'équipe de négociation canadienne, Donald Trump affirme qu'il a refusé de rencontrer Justin Trudeau à cet effet. Comme le rapportait, mercredi, la Presse canadienne, le président américain trouve que les tarifs douaniers du Canada sont trop élevés et il souhaite que le gouvernement Trudeau assouplisse ses positions.

Le Canada est mis sur la glace

Les négociateurs américains, n'ayant plus de temps à perdre, se sont empressés d'aller vers le Mexique afin de conclure un accord bilatéral qui laisse le Canada seul dans sa cour. Dans le même ordre d'idée, les autorités mexicaines ne veulent pas entendre parler des questions sociales mises de l'avant par Justin Trudeau quand il s'agit de négocier des accords de libre-échange avec ses voisins.

Des positions humanistes ambigües

Fidèle à ses habitudes, le gouvernement canadien pratique une approche de la négociation qui passe par la bande. La ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, qui accompagnait le premier ministre lors de cette discussion, a réitéré ses positions en faveur des droits de la personne. Rappelons que, malgré tout, le gouvernement Trudeau n'a jamais hésité à vendre des véhicules blindés d'assaut à l'Arabie Saoudite.

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