Plus de 140 chefs d’État et de gouvernement participent aux réunions qui se déroulent à New York aux États-Unis pour la 73e Assemblée générale des Nations Unies. Elle s’est ouverte avec un discours du secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres, hier mardi 25 septembre 2018.
Considérant l’ONU comme « le gardien du bien commun », le portugais Guterres a déploré que « l’ordre mondial » soit « de plus en plus chaotique », que « les relations de pouvoir » soient « moins claires », et que « les valeurs universelles s’érodent ».
« Nous devons renouveler nos engagements en faveur d’un ordre reposant sur des règles, avec les Nations unies au centre », a-t-il réclamé après avoir fait allusion à la montée des « populismes » concomitant en son esprit avec la perte de confiance des pays envers « l’ordre mondial fondé sur des règles » et envers « la gouvernance mondiale elle-aussi fragilisée ». « Nous n’avons jamais eu un véritable système de gouvernance mondiale et encore moins un système pleinement démocratique » s’est-il désolé.
« Il faut en faire plus » notamment à propos de l’axe phare de la mondialisation : « les migrants et les réfugiés, cibles de la discrimination et de propos démagogues » à cause explique-t-il « d’une intervention internationale insuffisante ».
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