17.09.2018 - La Défense russe présente de nouvelles preuves sur le crash du MH-17 en Ukraine

Les accusations à l’encontre du système antiaérien russe Bouk qui, selon les autorités ukrainiennes, aurait abattu le Boeing malaisien 777 au sud-est de l’Ukraine sont inconsistantes et pour cela il y a des preuves, a affirmé le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.

Igor Konachenkov, porte-parole de la Défense russe, a promis de présenter de nouvelles preuves concernant l'affaire du Boeing malaisien 777, abattu en 2014 au sud-est de l'Ukraine.

«On présentera des faits qui prouveront l'inconsistance des accusations selon lesquelles le système Bouk, qui aurait appartenu à la 53e brigade antiaérienne russe, serait coupable de cette tragédie», a-t-il annoncé lors du briefing ce mardi.

Ainsi, le ministère russe de la Défense a réussi à établir le numéro du missile qui avait abattu le Boeing malaisien, a communiqué aux journalistes le chef du département antiaérien, le lieutenant général Nikolaï Parchine.

Selon lui, sur les fragments du missile présentés au groupe conjoint de l'enquête, on peut retrouver les numéros du moteur et de la buse.

«Connaissant les numéros de la buse et du moteur, on a eu la possibilité d'établir le numéro du missile», a-t-il ainsi déclaré.

Le missile a été fabriqué dans l'usine soviétique de Dolgoproudny en 1986.

«Il a été conçu à l'usine de construction de Dolgoproudny, la date de fabrication est 1986. Le numéro d'usine qui est attribué par le fabriquant est 8720», a-t-il ajouté.

Le missile ayant abattu le MH17 a été livré à l'Ukraine et n'a jamais été transporté en Russie.

«Je voudrais vous informer de qui était le destinataire et de qui avait utilisé cette fusée. Le 29 décembre 1986, ce missile a été expédié par train à l'unité militaire 20152. Tout le monde sait que ce missile a été reçu par cette division », a déclaré M.Parchine lors du briefing.

«Après la chute de l'Union soviétique, ce missile n'a pas été transporté sur le territoire russe et il est resté aux mains des forces ukrainiennes. […] À présent, cette division ayant des systèmes antiaériens Bouk est située dans la région de Lvov, en Ukraine», a ajouté M.Parchine.

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Le ministère russe de la Défense affirme avoir intercepté des conversations entre des militaires ukrainiens qui prouvent l'implication de Kiev dans le crash du MH17 dans le Donbass en 2014.

L'enregistrement d'une conversation entre militaires ukrainiens obtenu par la partie russe confirme la responsabilité de Kiev dans la catastrophe du Boeing malaisien en Ukraine, a déclaré lundi le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.

L'entretien en question a eu lieu en 2016 en marge d'exercices militaires tenus dans la région d'Odessa. Un des participants à la conversation évoque entre autres la possibilité d'«abattre un autre Boeing malaisien», explique le porte-parole.

Selon lui, toutes les informations recueillies par Moscou dans ce dossier ont été remises au groupe d'enquête conjoint.

Le Boeing 777 de la compagnie aérienne Malaysia Airlines effectuant la liaison Amsterdam — Kuala-Lumpur s'est écrasé le 17 juillet 2014 dans l'est de la région de Donetsk, théâtre d'une confrontation meurtrière entre forces gouvernementales et brigades populaires locales. Tous les 283 passagers de l'avion et les 15 membres d'équipage ont péri dans le crash.

Moscou accuse Kiev d'être derrière la catastrophe, alors que la partie ukrainienne, soutenue par les États-Unis et l'Union européenne, affirme que le Boeing malaisien a été abattu par les insurgés du Donbass.

Source : sputniknews.com

 

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