Une installation aux Pays-Bas interpelle en proposant aux visiteurs de prendre la pose en victime de Daesh. L'artiste voulait démontrer la «victimisation collective européenne», mais certains organismes locaux ne le voient pas de cet œil.
Vivre les prémisses de sa propre décapitation par un terroriste djihadiste de Daesh : c'est ce que propose amèrement une œuvre d'art au festival Gogbot à Enschede aux Pays-Bas.
Les visiteurs sont invités à passer leur tête dans un carton découpé qui les met en scène dans le désert pour une scène tristement gravée dans les mémoires : celle d'un otage habillé en orange et sur le point d'être assassiné au nom de l'islamisme djihadiste... Un portrait photographique et une expérience qui, selon l'artiste Anne Bothmer, 22 ans, permettraient aux Européens de se rendre compte qu'ils font face à un sentiment de «victimisation collective» sans toutefois avoir réellement vécu personnellement d'attentat djihadiste. L'œuvre se nomme «Phantom pain» (douleur fantôme, en français).
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