Les trois grands partis continuent à distribuer des friandises comme si les élections allaient coïncider avec l’Halloween.

L'agriculture québécoise pourrait bien être sacrifiée au profit de l'industrie automobile dans le cadre des négociations sur le libre-échange avec Oncle Sam. Et, voilà que nos politiciens sortent de leur torpeur soudainement.

Le Parti Québécois met les bouchés doubles

La formation de Jean-François Lisée semble avoir compris que la culture n'est rien sans l'agriculture, fondation des activités humaines. On dévoile donc un plan en matière d'agriculture qui ambitionne de ramener à l'ordre du jour cette souveraineté alimentaire qui constitue un des piliers de la nation.

De passage à Saint-Charles-sur-Richelieu, le chef du Parti Québécois promet qu'un gouvernement du PQ obligerait les cafétérias des hôpitaux, des établissements d'enseignement publics et des centres de la petite enfance à servir des assiettes composées à 50 pour cent de produits du Québec. Tout cela ressemble à une mesure symbolique lorsqu'on réalise que le PQ, à l'époque de Jean Garon, avait été le grand architecte du zonage agricole.

La Coalition Avenir Québec emboîte le pas

Voilà que la formation de François Legault se met, elle aussi, à l'heure de l'agriculture.

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