08.09.2018 - Idlib : le coup de théâtre signé Erdogan

Quelques mois avant le sommet des dirigeants Iran/Russie/Turquie, des réunions ministérielles et d’expertise ont eu lieu autour d'Idlib. Lors du sommet du vendredi 7 septembre à Téhéran, les présidents des trois pays n'avaient plus qu'à se réunir pour finaliser des accords mis sur la table et décider du modus operandi des clauses de l'accord.

Ce fut sans compter le coup de théâtre d'Erdogan qui a tenté de reporter l’opération de l’armée syrienne, en imposant l'idée d'un cessez-le-feu. Le président russe s'est montré bien ferme, quand il a rappelé à son interlocuteur que pour une trêve, il faut qu'il y ait deux parties : or les terroristes agissant à Idlib n'étaient pas présentés aux pourparlers, ce qui viciait de facto l'idée d'une trêve. Il a fallu le tact et la subtilité de Rohani pour que la déclaration finale comporte la clause suivante, une clause qu'a signée, pour le reste, le président Erdogan : Le désarmement à venir concernera non seulement les terroristes d'Al-Nosra (proche de Riyad) mais aussi des milices proche d'Ankara. 

Lors du sommet de Téhéran sur la Syrie, tenu 7 septembre, le président iranien, Hassan Rohani et son homologue russe, Vladimir Poutine, se sont montrés bien déterminés à donner un coup d’accélérateur à l’opération de libération d’Idlib. Quelques jours avant le sommet, le ministre des Affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif s'était rendu en Syrie pour des échanges de vues sur l’ultime opération de libération du territoire syrien.

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