Un parent de confession catholique estime qu’il est possible d’établir un dialogue constructif avec les enseignants.

Le nouveau programme d’éducation sexuelle concocté par le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur (MEES) sera testé dans les prochaines semaines. Il semblerait que les bureaucrates responsables de cette nouvelle mouture ne se soient pas souciés de prendre en compte les valeurs parentales en jeu et qu’ils n’ont même pas consulté les professeurs qui sont en première ligne.

Les parents de foi catholique n’auront d’autres choix que d'amorcer un dialogue avec les intervenants à l’école afin d’être en mesure de contrer la portée de ce programme qui ne respecte aucunement le droit des parents d’éduquer leurs enfants selon leurs propres valeurs. C’est ce que défend Raymond Ayas, un parent catholique qui s’est entretenu avec Jean-François Denis dans le cadre de l’émission Web Théovox actualité.

Un mouvement de contestation qui prend de l’ampleur

L’introduction du nouveau programme d’éducation sexuelle, destiné à être enseigné à tous les échelons du primaire, a suscité une véritable levée de boucliers alors, qu’en avril dernier, des dizaines de parents de la région de Montréal ont participé au mouvement « Sex Ed Sit Out », qui vise à dénoncer les cours d'éducation sexuelle.

Raymond Ayas estime que les objectifs du MEES, en ce qui a trait à la prévention des maladies sexuelles ou des grossesses juvéniles, peuvent être louables et il ne s’oppose pas comme tel à l’idée de proposer un cours d’éducation sexuelle à l’école. Toutefois, c’est l’approche pédagogique et le type de contenu qui posent problème selon lui.

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