Note du Bonnet : Harper est  fidèle à ses convictions atlanto-sionistes. Son discours est le même que ceux qui se rangent derrière la  mouvance sioniste : il consiste à amalgamer la résistance palestinienne avec le terrorisme. Evidemment, Harper ne parlera pas des positions de DAESH contre la Palestine. Israël serait responsable de tous les maux du Moyen-Orient, voire du monde selon des agitateurs ? Un autre amalgame qui permettra à Harper d’éviter de parler des lobbys israéliens et juifs au Canada comme le CIJA ou le UJA qui financent le sionisme avec nos impôts. C’est donc une autre preuve du courage de Harper qui, quelle que soit la situation, se range toujours derrière l’idéologie dominante.

Il dénonce les islamistes et l'extrême-gauche, deux groupes qui (selon lui) représentent une grande menace pour les Juifs.

Dans une lettre d'opinion qu'il a coécrite avec David Trimble pour le journal The Telegraph, l'ancien premier ministre canadien Stephen Harper met l'Europe en garde contre la montée de l'antisémitisme sur son territoire.

Les deux auteurs s'en sont pris à « l'islam radical et djihadiste », mais aussi à l'extrême gauche, une idéologie qui constitue une sérieuse menace pour les Juifs. Leur cible de première ligne : Jeremy Corbyn, le chef du Parti travailliste, « un homme qui dépose des gerbes sur les tombes de terroristes antisémites ».

Défenseur de la cause palestinienne, Corbyn avait été vu en présence de Khaled Mashaal et de Husam Badran, deux leaders du Hamas, lors d'une conférence tenue en 2012 à Doha, au Qatar. En octobre 2014, le chef travailliste avait participé à une cérémonie de commémoration des terroristes qui avaient massacré 11 athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Munich en 1972.

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