Malgré les menaces de certains juges italiens qui lancent une enquête contre lui, malgré les admonestations de Bruxelles, malgré les fulminations de la gauche radicale-chic et les vociférations de la presse au collier, Matteo Salvini, le charismatique ministre de l’Intérieur italien qui met un frein à l’immigration clandestine, ne se laisse pas intimider.
« Soit l’Europe commence à défendre sérieusement ses frontières et partage l’accueil des immigrés, soit nous commencerons à les ramener dans les ports d’où ils sont partis » avait-il prévenu la semaine dernière. Si les 140 migrants du Diciotti ont pu finalement débarquer sur le sol de Catane en Sicile, Salvini a obtenu qu’une partie d’entre eux soient repartis en Albanie et en Irlande, la France donneuse de leçons s’étant abstenue de proposer d’en accueillir : « Je remercie le gouvernement albanais qui s’est montré plus sérieux que le gouvernement français » a-t-il déclaré avant d‘ajouter : « Le prochain navire peut seulement faire marche arrière et revenir d’où il est venu, ils peuvent ouvrir une enquête contre moi pour ça aussi. »
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