02.08.2018 - Gangrenée par la corruption, l’ONU tente de faire taire le journaliste Matthew Lee par la violence

Les Nations unies sont sous le feu des critiques pour un nouvel exemple de ce que certains appellent désormais une « guerre au journalisme ». Des fonctionnaires de sécurité ont été surpris par une caméra en train d’expulser violemment du siège de l’ONU un journaliste connu pour travailler sur la corruption au sein de l’institution mondiale, Matthew Lee. Alors que les attaques des Nations unies contre la liberté de la presse font la une de nombreux médias et suscitent les critiques d’associations de défense des droits, l’institution tente de couvrir ses magouilles.
 

Matthew Lee malmené et expulsé pendant un discours du secrétaire général, le socialiste Guterres

L’incident s’est déroulé le 22 juin, quand le journaliste Matthew Lee d’Inner City Press, agence spécialisée dans l’investigation (finance, institutions internationales…), était présent lors d’un discours du secrétaire général des Nations unies, le socialiste portugais Antonio Guterres. Pour une raison qui reste obscure, Matthew Lee fut malmené et expulsé par des gardes armés. Quand Lee demanda à des caciques de l’ONU présents à proximité, parmi lesquels la vice-secrétaire générale, la guyanienne Catherine Pollard, de s’expliquer ou d’intervenir, ils refusèrent. Les gardes ont confisqué son ordinateur.
 
Le 3 juillet, veille de la fête nationale américaine, l’affaire redoubla. Alors qu’il couvrait la réunion de la commission sur le budget des « forces de maintien de la paix » des Nations unies, Matthiew Lee fut de nouveau expulsé sans qu’il lui en soit signifié la raison. Pendant cette seconde expulsion, sa chemise fut déchirée, son ordinateur portable endommagé, son bras tordu avant d’atterrir dans la rue. La vidéo de la scène cumulait mardi 20.000 vues sur Youtube. Quand Lee tenta de revenir, on l’informa qu’il était désormais persona non grata, supposément par mesure de rétorsion après sa plainte contre les gardiens. On attend – en vain ? – une enquête.
 

Matthew Lee est l’enquêteur qui révélé le plus de cas de corruption aux Nations unies

Matthew Lee, fondateur d’Inner City Press, est un journaliste connu, respecté et très lu. C’est le reporter américain qui a probablement mis au jour le plus de cas de corruption et de malversations aux Nations unies. Il y fut accrédité voici plus de dix ans. Parmi les scandales les plus notables qu’il a révélés, des abus sexuels et viols d’enfants par des corps de maintien de la paix, le rôle des Nations unies dans l’importation du choléra en Haïti, la corruption massive de hauts fonctionnaires de l’institution mondialiste, les crimes de guerres dans lesquels elle a été impliquée. De quoi ulcérer les caciques de l’organisation. Et même un certain nombre de ses « confrères », nombre d’entre eux travaillant pour des dictatures membres de l’ONU.

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Commentaires   

 
0 #2 Mike Deschamps 02-08-2018 13:33
Citation en provenance du commentaire précédent de Andrée Couture :
Merci beaucoup pour cet article, vous êtes nécessaire au Québec et mondialement, pour ouvrir les yeux de ceux qui dorment. (la forme masculine de ce que j'écris inclus le féminin selon l'ancienne formule du français écrit, c'est bien plus simple comme ça). Je partage au max. Merci encore.

Merci encore Andrée ! Cela fait toujours plaisir de lire ce genre de commentaire.
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0 #1 Andrée Couture 02-08-2018 12:45
Merci beaucoup pour cet article, vous êtes nécessaire au Québec et mondialement, pour ouvrir les yeux de ceux qui dorment. (la forme masculine de ce que j'écris inclus le féminin selon l'ancienne formule du français écrit, c'est bien plus simple comme ça). Je partage au max. Merci encore.
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