29.03.2015 - Vol 4U9525: le copilote voulait que «tout le monde» connaisse son nom

Le copilote soupçonné d'avoir provoqué délibérément l'écrasement de l'Airbus A320 de Germanwings, qui a fait 150 morts, était angoissé par ses «problèmes de santé», apparemment des troubles psychiatriques, et avait promis qu'il commettrait un jour un acte «qui changerait le système», selon son ex-petite amie dans le quotidien Bild.

Maria W., une hôtesse de l'air de Germanwings âgée de 26 ans et présentée comme une ancienne petite amie d'Andreas Lubitz, affirme que lorsqu'elle a appris la catastrophe, une phrase du copilote lui est «revenue en mémoire: 'Un jour, je vais faire quelque chose qui va changer tout le système, et tout le monde connaîtra mon nom et s'en souviendra'», écrit le journal allemand.

Si Andreas Lubitz «a fait ça», «c'est parce qu'il a compris qu'à cause de ses problèmes de santé, son grand rêve d'un emploi à la Lufthansa, comme commandant de bord et pilote de long courrier était pratiquement impossible», affirme-t-elle.

«Nous avons toujours beaucoup parlé du travail et là, il devenait quelqu'un d'autre, il s'énervait à propos des conditions de travail», affirme la jeune femme, qui dit avoir volé pendant «cinq mois» avec Andreas Lubitz.

«Il était capable de cacher aux autres ce qui se passait vraiment en lui», estime-t-elle, expliquant qu'il «ne parlait pas beaucoup de sa maladie, seulement qu'il suivait un traitement psychiatrique», dit-elle, alors que l'enquête a révélé vendredi que le copilote avait caché qu'il faisait l'objet d'un arrêt maladie le jour de l'accident.

La jeune femme explique s'être séparée de lui au bout de cinq mois «parce qu'il devenait de plus en plus clair qu'il avait un problème. Pendant les discussions, il craquait et me criait dessus (...) La nuit, il se réveillait et criait 'Nous tombons'», en proie à des cauchemars, a-t-elle ajouté, dans un témoignage renforçant la piste selon laquelle le jeune copilote souffrait de troubles psychiatriques.

Problèmes de vue 

Une thèse encore confortée samedi par des informations du Welt am Sonntag, selon qui les enquêteurs ont découvert au domicile de Lubitz «de très nombreux médicaments» destinés à soigner des «maladies psychiques». Le jeune homme, «gravement dépressif», aurait souffert d'un stress important et avait été pris en charge par «plusieurs neurologues et psychiatres».

 

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