05.06.2018 - France : polémique autour de la visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

Le Premier ministre israélien est attendu en France mardi soir pour inaugurer à Paris l’exposition « Israël@Lights » dans le cadre des « Saisons Croisées France-Israël » organisées à l’occasion du 70e anniversaire de l’État d’Israël. Cette visite – la troisième de Benjamin Netanyahu depuis l’élection d’Emmanuel Macron – fait l’objet de vives critiques.

Officiellement, cette visite est l’occasion de « montrer la vitalité de la relation bilatérale dans les domaines culturels et scientifiques, de marquer une nouvelle étape dans les relations économiques et de renouveler le regard que portent les Français sur Israël et les Israéliens sur la France ».

Mais en coulisses, cette rencontre entre Emmanuel Macron et Benjamin Netanyahu sera surtout l’occasion d’aborder les dossiers chauds du moment : l’accord nucléaire iranien, le conflit syrien et la situation dans les territoires palestiniens.
Un contexte tendu

Il faut dire que pour la présidence française, l’inauguration de cette manifestation culturelle – prévue de longue date – se déroule dans un contexte tendu. Depuis le 30 mars, plusieurs dizaines de Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne et de nombreux autres blessés, lors de manifestations marquant “La Marche du Retour”, qui vise à dénoncer le blocus israélien et à revendiquer le droit des Palestiniens à regagner leurs terres.

Illustration de l’embarras français : l’annulation il y a quelques jours du déplacement du Premier ministre Édouard Philippe en Israël et dans les territoires palestiniens, prévu les 31 mai et 1er juin. Officiellement, « pour des raisons d’agenda intérieur lié au travail gouvernemental des prochains jours », selon Matignon.

Paris s’essaye dans le contexte actuel à un numéro d’équilibriste afin de ménager les susceptibilités des différentes parties prenantes. Si Emmanuel Macron a condamné mi-mai les « actes odieux » commis par Israël contre des manifestants palestiniens dans la bande de Gaza, il a également tenu à se défendre de toute complaisance. « Sur ce point, je suis très clair : la France a condamné ces actes odieux – et ces victimes civiles – qui ont été commis en particulier sur la journée de lundi et en réalité encore dans les dernières heures », a-t-il déclaré le 17 mai. « De la même façon, la France a appelé à des manifestations pacifiques et a condamné avec beaucoup de fermeté tous les propos tenus par le Hamas et l’ensemble des mouvements qui ont mis en danger la sécurité d’Israël ».
Mauvaise presse dans l’opinion.

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