30.05.2018 - Le gouvernement Trudeau dit vouloir lutter contre le "réchauffement climatique" et rachète la première source de pollution

Outrés par la décision fédérale de racheter le controversé pipeline Trans Mountain au prix de 4,5 milliards $, partis politiques et groupes de pression ont dénoncé mardi un gaspillage de fonds publics qui laisse beaucoup de questions en suspens.

«Le premier ministre oblige les contribuables à payer pour ses échecs, s’est désolé le chef conservateur, Andrew Scheer. Pire encore, il nationalise un pipeline, et il ne peut même pas dire le coût total aux Canadiens.»

Le ministre des Finances, Bill Morneau, a annoncé mardi qu’Ottawa achètera l’oléoduc de Kinder Morgan ainsi que les infrastructures liées à son agrandissement. Puisque l’entente doit être finalisée en août, le fédéral financera d’ici là le début des travaux de construction.

M. Morneau a refusé de dévoiler le coût total de l’opération. Selon lui, il n’y aura aucun impact fiscal pour les Canadiens, car le fédéral compte revendre le pipeline au secteur privé à court ou moyen terme.

De concert avec la Fédération canadienne des contribuables et l’Institut économique de Montréal, l’opposition officielle juge que le gouvernement envoie un message qui découragera les investissements privés au pays.

Indignation québécoise

En avril, Kinder Morgan a suspendu ses investissements dans Trans Mountain devant l’obstruction de la Colombie-Britannique, en plus de fixer la date-butoir du 31 mai pour qu’une sortie de crise soit trouvée. La pétrolière texane évaluait les coûts du projet à 7,4 milliards $.

«Ottawa utilise l’argent de nos impôts pour forcer la construction du pipeline. [...] Quelle est la prochaine étape: forcer le passage d’Énergie Est au Québec à même notre argent?» a demandé la députée de Québec debout, Monique Pauzé.

Le Bloc québécois exige que le gouvernement Trudeau n’utilise pas un sou des Québécois dans le cadre de cette transaction.

À l’Assemblée nationale, tous partis confondus ont appelé le gouvernement fédéral à respecter la volonté et les compétences des provinces.

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