27.05.2018 - 82 % de la croissance démographique au Royaume-Uni seront dus aux effets directs et indirects de l’immigration

A l’heure où on n’en finit plus de s’étendre sur le scandale Windrush au Royaume-Uni, cause de la démission de la secrétaire d’État à l’Intérieur Amber Rudd (remplacée par le musulman d’origine pakistanaise Sajid Javid !), de nouveaux chiffres sur l’immigration dévoilent le visage changeant du Royaume-Uni. Et encore, publiés par le très officiel Office for National Statistics, ils restent très certainement en deçà de la réalité – ce qui donne une petite idée d’icelle… Pour les vingt-cinq années à venir, les prévisions donnent une croissance démographique dûe pour moitié à l’immigration. Mais c’est sans compter les naissances de parents nés à l’étranger qui feraient monter le pourcentage à 82 % selon l’organisme indépendant MigrationWatch UK.
 
Et les Roumains dépassent les Irlandais pour la première fois.
 

Ce visage changeant du Royaume-Uni…

 
Le nombre total de ressortissants non britanniques vivant au Royaume-Uni est passé de six millions en 2016 à 6,2 millions en 2017, en hausse de 4 %. Mais c’est la Grande-Bretagne qui en pompe la majeure partie : plus de soixante-dix de ses régions ont connu la plus forte augmentation de la population non-née au Royaume-Uni.
 
77 régions ont vu leur nombre augmenter d’au moins 6 % ; et dans certaines parties du pays, le nombre de personnes nées à l’étranger a été multiplié par 10. En dix ans, par exemple, la ville de Boston dans le Lincolnshire a vu la part de cette population passer de 3 % à 29 %. De manière assez logique, les endroits les plus marqués par cette évolution sont ceux qui ont été les plus favorables au Brexit.
 
D’ici 2026, Londres concentrera la croissance la plus élevée : elle comptera 9,54 millions d’habitants, en hausse de 774 000 par rapport à la moitié de l’année 2016, soit une augmentation nette de 8,8 %, dans laquelle il faut voir à parts relativement égales l’apport migratoire et la part des naissances, auxquels on a soustrait les départs vers d’autres régions de l’Angleterre.
 
Les fortes augmentations concerneront le quartier Tower Hamlets, (la localité britannique qui compte le plus grand nombre de musulmans) Barking, Dagenham, et Hackney, chaudrons multiculturels, qui oscilleront entre 18 % et 13 %. Mais toutes les régions de l’Angleterre devraient connaître une croissance effective – le Nord-Est, seulement, plafonnant à 1,9%.

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