A Gaza, le 15 mai dernier, les snipers de l’armée israélienne ont tué 62 manifestants civils parmi lesquels des femmes, des enfants, un handicapé en fauteuil roulant, un infirmier et des journalistes. Selon l’ONG Médecins du monde, le bilan des victimes de la Grande marche du retour, commencée le 30 mars dernier, s’élève à plus de 100 morts et plus de 11 000 blessés.
Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU a voté l’envoi d’une mission d’enquête internationale indépendante spécialisée dans les crimes de guerre. La Ligue Arabe souhaite l’intervention de la Cour pénale internationale pour enquêter sur la mort des Palestiniens… etc… etc… Bla-bla-bla…
Exécutions sommaires et viols
L’histoire de la colonisation de la Palestine jusqu’à nos jours, est jalonnée de massacres de civils et de destructions. Les Palestiniens le crient depuis toujours, sans être entendus par les instances internationales. Aucune résolution de l’ONU n’a été respectée. Aucune sanction n’a été imposée à l’Israël.
Ces dernières années, des historiens israéliens ont été autorisés à fouiller dans les archives de la Haganah – milice juive, ancêtre de l’armée israélienne – datant de 1948 ont découvert, entre autre, l’existence d’une opération baptisé Hiram (du nom d’un personnage biblique légendaire et mythe fondateur pour la Franc-maçonnerie) ordonnant d’expulser les Palestiniens de leurs terres par tous les moyens. David Ben Gourion, futur président de l’Israël, a couvert les auteurs d’exécutions sommaires et de viols.
Or, non seulement les auteurs des crimes commis par les colons sionistes et les organisations terroristes Irgoun et Groupe Stern n’ont pas été punis, mais les chefs de ces dernières – Menahem Begin et Yitzhak Shamir – sont devenus Premiers ministres israéliens. D’autres, moins connus, ministres ou généraux. Tous ont été reçus en Occident avec déférence.
Lire la suite sur mondialisation.ca