09.05.2018 - Comment Google, Facebook et Twitter manipulent les élections présidentielles mexicaines

Ceci est la première partie d’une série en deux parties

Ces derniers mois, Google, Facebook et Twitter ont signé des accords avec l’Institut national électoral mexicain (INE), l’organisation chargée d’organiser des élections au Mexique, ce qui équivaut une campagne massive pour manipuler les résultats des élections législatives du 1ᵉʳ juillet, dans le dixième pays le plus peuplé du monde.

L’annonce intervient au moment où le candidat « de gauche », Andrés Manuel López Obrador (populairement connu sous le nom d’AMLO), maintient une avance à deux chiffres dans les récents sondages. López Obrador aurait près de 80 pour cent de chances de devenir président si les élections avaient lieu aujourd’hui, selon un sondage du journal espagnol El País.

En revanche, l’ancien ministre des Finances, José Antonio Meade Kuribreña – le candidat préféré des banquiers et des militaires et membre du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) – se classe troisième dans les sondages et n’a que 5 pour cent de chance de gagner les élections. Avec leurs pouvoirs incontrôlés de rétrograder et de mettre sur une liste noire des sites critiques, ces plates-formes cherchent à cacher et à falsifier le bilan de droite de Meade, largement détesté pour son rôle clé dans la privatisation du pétrole et la hausse de 20 pour cent du prix de l’essence.

Bien que López Obrador ait mené une campagne de droite visant à se montrer en politicien capitaliste « responsable » aux classes dirigeantes du Mexique et des États-Unis, les accords entre l’INE et les puissantes sociétés Internet étroitement liées à l’impérialisme américain montrent que le gouvernement américain ne laisse rien au hasard et se mobilise contre López Obrador, affirmant que sa campagne est soutenue par la Russie.

L’INE signe des accords avec Google, Facebook et Twitter

Le 5 février, l’INE a annoncé un mémorandum de coopération avec Facebook sous prétexte de combattre les « fausses nouvelles » et d’aider à « informer l’électorat ».

La version publique de l’accord comprenait la transmission des débats présidentiels, l’envoi de rappels aux usagers, l’ajout d’un élément sur la plate-forme avec des informations sur les élections et les candidats, et l’information des utilisateurs sur les lieux et le moment du vote.

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