Note du Bonnet : A noter cet oxymore "Fêtes des travailleurs et des travailleuses". Comment peut-on dans la même phrase mélanger la festivité à une activité obligatoire, aliénante et humiliante pour une bonne partie des gens sur cette planète. Rappelons l'étymologie du mot de travail : l'origine du mot travail vient du latin tripalium, qui était un instrument de torture à trois pieux...
Cette année, au Québec, le 1er mai aura été le 28 avril.
C'est en effet samedi que sera célébrée la traditionnelle Fête internationale des travailleurs du 1er mai, avec une marche nationale qui partait du parc olympique, à 13h, pour se rendre au Parc des Faubourgs, près du pont Jacques-Cartier, à Montréal.
Certaines années, la Fête des travailleurs prend plutôt la forme de rassemblements régionaux, mais pas cette année... élection québécoise oblige. D'ailleurs, le slogan l'illustre on ne peut mieux: «Prendre le parti des travailleurs et travailleuses».
Au cours d'une entrevue avec La Presse canadienne, le président de la FTQ, Daniel Boyer, a dit attendre «pas mal de monde».
Cinq revendications ont été portées par les marcheurs: la conciliation travail-famille-études; le salaire minimum à 15 $; la lutte contre les paradis fiscaux; une transition énergétique juste; ainsi que les réinvestissements dans les services publics, avec des mesures pour mettre fin aux surcharges de travail.
Des syndicats en conflit de travail ont ouvert la marche. Des comités en santé-sécurité du groupe Jour de deuil seront avec eux, puisque c'est aussi, le 28 avril, Jour de deuil national pour les personnes blessées ou décédées au travail.
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