28.04.2018 - Le business perpétuel de la guerre

Peu avant son attaque contre la Syrie, les États-Unis ont déclassifié leur «Rapport sur les cadres juridiques et politiques guidant l’utilisation de la force militaire et des opérations de sécurité nationale par les États-Unis». Le mot « guerre » n’est jamais utilisé officiellement, comme vous pouvez le constater, parce que la procédure de déclaration de guerre est un processus plutôt compliqué.

Selon le rapport, « des forces US restent en Afghanistan pour empêcher la réapparition de zones de sécurité qui permettent aux terroristes de menacer les États-Unis ou leurs intérêts. » En ce qui concerne l’Irak et la Syrie, la situation est très similaire. Les forces armées américaines sont déployées « pour mener des opérations contre l’EIIL avec des forces terrestres indigènes ». Une formulation aussi évasive à l’égard du second groupe suggère qu’il s’agit d’une référence non seulement aux terroristes, mais aussi aux troupes gouvernementales syriennes. Cela est confirmé un peu plus loin dans le document, où il est dit que « les forces armées américaines participant à la campagne de défaite de l’EI en Syrie ont effectué un nombre limité de frappes contre le gouvernement syrien et les forces gouvernementales pro-syriennes. » Quant aux divisions kurdes, seuls les peshmergas irakiens sont mentionnés, bien qu’en Syrie, les Etats-Unis aient également fourni une assistance militaire aux unités kurdes du SDF.

Seul un contingent relativement petit de troupes américaines a été affecté au Yémen, où elles mènent des opérations contre les branches locales d’Al-Qaïda. En plus de participer à des opérations de combat, les États-Unis fournissent une assistance logistique à partir de l’Arabie Saoudite contre les rebelles Houthis.

En Somalie, les États-Unis mènent à la fois des frappes aériennes et des opérations terrestres, ce qui inclut la coopération avec la mission de l’Union africaine en Somalie. Les États-Unis ont désigné Al-Qaïda, l’EI et Al-Shabaab comme cibles militaires.

La Libye a surtout été la cible de frappes aériennes qui sont censées être coordonnées avec le gouvernement libyen de l’Accord national.

Le septième pays mentionné dans le document n’apparaît pas souvent dans les divers reportages sur les hostilités militaires. C’est le Niger, et la raison officielle de la présence de l’armée américaine est de former, d’assister et de conseiller le gouvernement local dans la lutte contre l’EI. De plus, il indique que  » les forces partenaires des Etats-Unis et du Niger ont répondu par la force armée en état de légitime défense.

Lire la suite sur mondialisation.ca

Ajouter un Commentaire

Veuillez noter que votre commentaire n'apparaîtra qu'après avoir été validé par un administrateur du site. Attention : Cet espace est réservé à la mise en perspective des articles et vidéos du site. Ne seront donc acceptés que les commentaires argumentés et constructifs rédigés dans un français correct. Aucune forme de haine ou de violence ne sera tolérée.


Code de sécurité
Rafraîchir