25.04.2018 - Levée de boucliers à Montréal contre le cours d’éducation sexuelle

Note du Bonnet : A noter que le guide “Apprentissage en éducation à la sexualité” travaille en partenariat avec le “Sexuality Information and Education Council of the United States (SIECUS)” un organisme du Kinsey institute crée par Alfred Kinsey, pédophile notoire. Le guide utilise des références qui s'appuient sur les prétendues recherches de Kinsey. A t-on vraiment envie d'enseigner la sexualité en s'appuyant sur les recherche d'un pédophile ? Rappelons également qu' un enfant de 7-8 ans devra savoir entre autres que l’anus est un organe sexuel autant chez les filles que les garçons. Lisez notre revue de presse du 15 avril 2017 à ce sujet. Il est du devoir des parents de faire l'éducation sexuelle de leurs enfants.

 

Des dizaines de parents de la région de Montréal ont décidé de ne pas envoyer leurs enfants à l’école lundi afin de protester contre le futur cours d’éducation à la sexualité. Certains critiquent son manque de clarté, d’autres son aspect supposément « pornographique ».

« C’est trop vulgaire pour de jeunes enfants, trop explicite », explique Omar, père de deux enfants de 6 et 10 ans qui ne sont pas allés à l’école lundi.

L’homme, qui préfère taire son nom de famille, en a contre le programme d’éducation à la sexualité, qui sera implanté dans tous les établissements du Québec dès l’automne prochain.

Omar a décidé d’embarquer dans un mouvement qui s’intitule « Sex Ed Sit Out », qui a consisté à retirer les enfants de l’école le temps d’une journée, soit le 23 avril, en envoyant une note à l’école pour montrer son désaccord.

Le Journal s’est entretenu avec quatre parents hier qui avaient pris cette décision.

Les commissions scolaires de Montréal, de Laval et Lester B. Pearson ont confirmé avoir reçu des lettres et noté des absences qui pourraient être reliées au mouvement. Elles n’étaient toutefois pas en mesure de chiffrer le phénomène hier.

 

« Cause importante »

« C’est sûr qu’ils ont manqué de l’école et qu’ils ne pourront pas reprendre ces matières, mais c’est pour une cause que je crois qui est importante. C’est pour leur éducation », explique un père de Laval qui a préféré taire son nom.

Selon lui, le principal problème du futur programme est le manque de précision sur le contenu et la façon dont il sera enseigné. « Les enseignants disent qu’ils ne seront pas prêts à donner le cours, et on balaie ça », soupire-t-il.

Pour justifier l’absence de ses deux enfants, il a donc envoyé une lettre qui demande à ce que le programme soit donné par des « professionnels certifiés en la matière ». Ces parents réclament aussi un droit de révocation pour que leurs enfants soient retirés de la classe lorsque le programme sera enseigné.

Une autre lettre obtenue par Le Journal et qui aurait été envoyée par des parents semble avoir été calquée sur un modèle en anglais trouvé sur le site internet de « Sex Ed Sit Out ».

 

« Endoctriner »

Elle reproche au programme de chercher à « endoctriner » les enfants et de les pousser à « remettre en question leur genre ».

Ces affirmations ne sont toutefois pas fondées, a corrigé le ministère de l’Éducation hier. Le programme se base sur les recommandations de l’UNESCO, de l’Organisation mondiale de la santé et d’experts universitaires, indique Bryan St-Louis, responsable des relations de presse.

Les connaissances en matière de genre qui seront présentées « n’orientent pas les choix des enfants » et sont adaptées à leur âge, précise-t-il.

Quant à savoir si des parents pourront demander une révocation pour leur enfant, le ministère indique « qu’aucune demande n’a été formulée à cet égard pour l’instant ».

 

Ce que des parents ont dit

 « Le gouvernement doit prendre en considération l’avis des parents [...] peut-être qu’on est mal informés, mais qu’on nous donne des séances d’information »

 – Amina Souldi, une mère de Montréal

 

« Est-ce vraiment nécessaire de l’introduire [les notions de conception et de grossesse] à la maternelle ? [...] Comment elle va expliquer la conception à un enfant de 5 ans ? »

 – Lilia, une mère de Laval

 

« Il y a un manque de transparence dans le contenu du cours. C’est l’an prochain et ce n’est pas clair [...] Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement est si pressé »

 – Omar, un père de deux enfants

 

Deux lettres et une pétition contre le cours

Deux lettres à adresser aux autorités scolaires pour justifier les absences des enfants circulaient sur les réseaux sociaux, de même qu’une pétition en ligne qui approchait les 9000 noms hier soir.

« Nous envoyons nos enfants à l’école [...] pour que ceux-ci apprennent la lecture, l’écriture, la science et l’histoire, et non pour remettre en question leur genre », peut-on lire dans la première lettre du mouvement « Sex Ed Sit Out » qui a circulé dans plusieurs écoles de la région de Montréal.

« Sex Ed Sit Out » [« ne pas prendre part au cours d’éducation sexuelle »] a germé récemment aux États-Unis et s’est étendu en Ontario et en Australie.

Le mouvement estime que le « programme dangereux » serait « mis de l’avant à travers le monde pour endoctriner nos enfants ».

« Nos enfants [...] méritent d’être protégés contre des corporations sataniques et des activistes radicaux », lit-on également.

Lire la suite sur journaldemontreal.com

 

Commentaires   

 
0 #3 Louise Plouffe 25-04-2018 15:31
Mon fils n'arrête pas de me dire que l'Église a été oppressive envers les homosexuels. Il répète ça tout le temps. Et il me dit aussi que l'Église n'a pas à s'ingérer dans la vie sexuelle des individus.

Comment les homosexuels peuvent-ils être complémentaires des hétérosexuels?
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0 #2 Mike Deschamps 25-04-2018 15:13
@Louise Plouffe
Majoritaires ou pas, là n’est pas le problème. Le problème est plutôt qu’aujourd’hui on impose une pratique sexuelle minoritaire à une majorité au nom de l’Égalité. Ainsi un petit garçon de 7 ans apprendra que son anus est aussi un organe sexuel. Le système dominant n’attend pas qu’une communauté soit majoritaire pour imposer ses idées à la majorité. L’égalitarisme fait des ravages dans la société occidentale et détruit l’ancien monde, qui était basé sur la complémentarité , au nom de la protection des individus. La réalité est toute autre : le capitalisme sauvage responsable de ces changements idéologiques n’en a que faire de la protection des individus. Les changements idéologiques sont imposés pour individualiser l’être humain, le rendre vulnérable face au marché et briser la famille, frein à la marchandise. Chaque individu doit être un consommateur maniable à souhait. Il faut donc détruire tous ses repères sociales et sociétales pour arriver à l’être parfait voulu par les élus du mondialisme. Rien de nouveau sous le soleil, nous vivons l’achèvement d’une idéologie vieille de plus de 300 ans.
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0 #1 Louise Plouffe 25-04-2018 14:43
Nous sommes en train de former un peuple d'homosexuels et de débauchés. Je veux bien accepter les minorités sexuelles et faire preuve de tolérance, notamment avec mon fils, mais je ne veux en aucun qu'ils deviennent majoritaires.
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