C’est une petite ritournelle que l’on connaît. Depuis le début des vagues migratoires, dans maints rapports, le Fonds Monétaire International l’a susurré ou asséné. Ces débarquements de migrants doivent être considérés comme une aubaine et même une solution pour les pays occidentaux dont les populations subissent un vieillissement inexorable. On a poussé les femmes à cesser d’être (trop) mères – des décennies plus tard, on nous affirme qu’on ne survivra pas sans les enfants des étrangers.
A l’heure où des gouvernements européens se droitisent, voire se crispent pour certains contre l’immigration, la voix du FMI se veut menaçante – et très mondialiste.
Une montée du sentiment anti-immigrés contre-productive pour le FMI
Trump veut envoyer la Garde nationale patrouiller à la lisière mexicaine, le Hongrois Orbán vient d’être réélu avec une campagne rigoureusement anti-immigration, les Anglais tiennent désormais à renforcer leur frontières … Tous ces (plus ou moins) frileux ont tort : pour le FMI, on ne doit pas chercher à freiner ou même à contrôler les vagues migratoires, de quelque nature qu’elles soien.
« Bien qu’accueillir des migrants puisse poser des problèmes et susciter potentiellement un revers politique, ceux-ci pourraient aussi être une aubaine pour les pays hôtes » a affirmé le FMI dans un rapport publié lundi, dans la perspective de sa réunion de printemps qui se déroulera la semaine prochaine à Washington.
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