25.03.2018 - La menace d’une attaque américaine contre la Syrie se précise avec la chute imminente d’un bastion «rebelle»

Le gouvernement syrien du président Bachar al-Assad prendrait des mesures pour se préparer à une frappe militaire américaine contre la capitale Damas.

Washington a intensifié ses menaces d’attaque militaire directe depuis que l’armée syrienne, jouissant du soutien aérien russe, a fait des progrès décisifs dans le siège de Ghouta, banlieue est de Damas, l’un des derniers bastions des «rebelles» islamistes soutenus par l’Occident.

Ces derniers jours, des dizaines de milliers de civils sont parvenus à sortir de l’enclave, contrôlée par le Front Al-Nusra, successeur de l’affilié syrien d’Al-Qaïda, et ses alliés. Les forces gouvernementales syriennes ont récupéré 80 % de la zone, divisant ce qui en reste en trois poches isolées et encerclées.

La chute imminente de la banlieue est de Ghouta survient parallèlement à l’invasion de l’enclave kurde d’Afrin dans le nord-ouest de la Syrie par l’armée turque et ses troupes au sol, la fameuse Armée syrienne libre, constituée en grande partie de combattants de l’État islamique et du Front Al-Nusra. La victoire turque a provoqué l’exode de quelque 250.000 personnes fuyant pour leur vie.

La chute de la banlieue est de Ghouta aux mains du gouvernement Assad représente une étape importante dans l’échec de la guerre orchestrée par l’Occident et la CIA pour un changement de régime lancée il y a sept ans par les États-Unis et les forces terrestres de leurs alliés au sol en Syrie. Le territoire tenu par les «rebelles» a été utilisé pour lancer des attaques au mortier et à la roquette contre la capitale syrienne, ainsi que pour organiser des attentats à la voiture piégée et d’autres actes terroristes.

Avec la reprise de la zone par le gouvernement, Washington craint une perte de puissance dans sa tentative de sauver son opération de changement de régime en faisant pression pour l’éviction d’Assad dans le cadre d’un règlement politique négocié au niveau international du conflit syrien.

C’est ce qui se cache derrière la campagne renouvelée sur les allégations non fondées de l’utilisation par les forces gouvernementales syriennes de chlore gazeux dans leur attaque contre la banlieue est de Ghouta. Alors que Damas, qui a procédé à la destruction complète de ses stocks d’armes chimiques sous supervision internationale, a nié toute attaque de ce type, des acteurs importants de l’administration Trump menacent directement de mener des représailles militaires non seulement contre la Syrie, mais aussi ses principaux alliés militaires que sont la Russie et l’Iran.

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