23.03.2015 - Rapport Godbout : Martin Coiteux dit vouloir consulter la société

Le rapport Godbout sur la fiscalité doit faire l’objet d’un débat de société, selon le président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, qui refuse toutefois de confirmer que Québec n’agira pas de façon précipitée concernant certaines recommandations.

 

En marge d’une allocution devant la Jeune chambre de commerce de Montréal, vendredi, M. Coiteux a timidement commenté le volumineux rapport déposé la veille, le qualifiant d’ouvrage ambitieux. « C’est une proposition qui mérite d’être étudiée et débattue. On ne va pas prendre une position tout de suite, on va regarder cela avec le reste de la société. »

M. Coiteux n’a pas voulu dire vendredi si certaines des 71 recommandations du volumineux rapport pourraient se retrouver dans le budget du gouvernement Couillard qui sera déposé dans moins d’une semaine. « Je ne pourrais pas faire de commentaires sur le budget, s’est-il limité à dire. Ultimement, le gouvernement aura à prendre des décisions. Là, on a le rapport. Il faut qu’une réflexion se fasse. »

Dans son ouvrage, la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise propose une baisse de 4,4 milliards de l’impôt sur le revenu des particuliers en contrepartie d’une hausse des tarifs et des taxes. Elle suggère entre autres de faire passer à 11 % le taux de la TVQ — qui frôle les 10 % à l’heure actuelle — ainsi que le taux de la taxe sur les primes d’assurance. Le rapport recommande aussi une augmentation du prix de l’électricité patrimoniale de même que la création d’une nouvelle taxe à la surconsommation d’électricité pour le secteur domestique.

S’il désire discuter du document produit par la Commission Godbout, M. Coiteux n’a pas voulu affirmer clairement que certaines recommandations seront appliquées rapidement par Québec. « Je vous dis que l’on veut avoir un débat parce que c’est nécessaire de l’avoir », a-t-il laissé tomber.

Le président du Conseil du trésor a eu une réponse similaire lorsqu’il lui a été demandé si le gouvernement Couillard pourrait, par exemple, être tenté d’augmenter la TVQ avant de réduire l’impôt sur le revenu des particuliers. « Il ne faut pas commencer à regarder des mesures spécifiques, a-t-il dit, lorsque questionné sur cette possibilité. Il faut prendre le rapport et en débattre dans son ensemble. »

Si son allocution portait sur le redressement des finances publiques, M. Coiteux a, pendant de longues minutes, abordé la question du renouvellement des conventions collectives des secteurs public et parapublic. Malgré le fossé qui sépare les deux parties,

 

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