13.12.2014 - En Grèce, les capitalistes privatisent sauvagement la nature

En Grèce, rien n’est réglé. Le pays est dans une crise économique profonde, la « troïka » demande encore plus d’efforts financiers au gouvernement, un jeune manifestant, Nikos Romanos, est en grève de la faim en prison depuis le 10 novembre. Pendant ce temps, plages, forêts, îles, tout est à vendre aux spéculateurs et aux millionnaires qui veulent leur coin privé.


- Athènes, reportage

Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ? Une plage sur l’île de Rhodes ? Ou une propriété en bord de mer non loin de Thessalonique, reconnue pour sa« beauté naturelle » ? A moins que vous ne préfériez ce terrain entre mer et forêt à Corfou, une île qui accueille « plus de 700.000 touristes par an » ?

Voici quelques-uns des terrains disponibles dans le catalogue du TAIPED, ou« Fonds de mise en valeur du patrimoine privé de l’Etat ». Ce fonds est une compagnie privée, créée par l’État grec. Il y transfère toutes sortes de propriétés publiques : les ports régionaux et même le Pirée d’Athènes, les compagnies d’eau d’Athènes et de Thessalonique (les deux plus grandes du pays), les autoroutes, des sites culturels tels que des châteaux ou des lieux archéologiques, les trains publics, la Poste hellénique, les équipements olympiques datant des jeux de 2004… ou encore toutes sortes de terrains à travers la Grèce, de préférence des propriétés situées en bord de mer, idéales pour la construction de complexes touristiques.

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