Les urnes ont donné leur verdict. En Italie, le scrutin du dimanche 4 mars 2018 pour les élections législatives a donné la victoire à la coalition rassemblant Forza Italia (FI, centre-droit), le parti de Silvio Berlusconi, et la Ligue (extrême droite) de Matteo Salvini. Elle obtient 37% des voix (18% pour la Ligue et 14% pour FI) mais pas la majorité absolue. De même que le Mouvement 5 étoiles (M5S), créé en 2009 et proclamé anti-système, qui devient le premier parti du pays avec 31,9% des voix. Matteo Salvini et Luigi Di Maio (président de M5S) revendiquent chacun de leur côté le droit de former un gouvernement auprès de Sergio Mattarella, président de la République italienne.

Mais, ces partis sont donc appelés à s'entendre - et ce n'est pas gagné au vu des précédentes déclarations refusant toute alliance - pour pouvoir former une majorité à la Chambre des députés et au Sénat puis un gouvernement. Ou alors tenter de la rechercher du côté du Parti Démocrate (PD) de l'ancien président du Conseil démissionnaire Matteo Renzi qui n'a recueilli que 19% des suffrages.

Reste que ce scrutin a donné majoritairement ses voix, aux formations eurosceptiques voire europhobes. Mieux, le chef de la la Ligue, Matteo Salvini, opposé à Bruxelles et à l'euro, se trouve aujourd'hui le mieux placé pour occuper le poste de président du Conseil italien.

Source : econostrum.info