La prochaine crise a de fortes chances d’être causée par la montée des taux aux États-Unis, comme à chaque fois.
En 2007/2008, on a expliqué que c’était la crise des « subprimes » mais en réalité les « subprimes », qui étaient ces crédits à risque proposés aux ménages fragiles américains, n’ont connu des défauts de remboursement massifs que parce que les taux d’intérêt avaient été augmentés massivement par la FED (la Banque centrale américaine) et que tous ces emprunteurs l’étaient à taux… variables.
Les taux d’intérêts, c’est-à-dire le prix de l’argent, guident l’économie et c’est normal. Le prix de l’argent, le coût de l’argent, est évidemment le prix des prix, le prix maître qui décide de tout. Les agents économiques décident d’acheter, d’investir, de placer, en fonction du prix de l’argent, donc des taux d’intérêt.
Jerome Powell vient de parler !
C’était sa première intervention devant le Congrès depuis sa nomination à la FED par Donald Trump.
« Le président de la Banque centrale américaine Jerome Powell a dressé un tableau optimiste de l’économie des États-Unis et confirmé mardi que la FED allait poursuivre ses hausses de taux graduelles. »
Pour le gouverneur Powell, nous avons une “croissance économique forte” dopée par “une politique budgétaire devenue plus stimulante”.
Du coup, l’inflation devrait “monter” et les salaires, “accélérer aussi”.
Pour Powell, « la récente volatilité des marchés » (comprenez par là le mini-krach qui a eu lieu et qui résonne comme un premier grand coup de semonce) « n’a pas altéré la bonne orientation des conditions financières ».
Powell décrit une économie américaine qui nagerait dans le bonheur, et une économie mondiale baignant dans un océan de prospérité.
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