19.03.2015 - L'insolvabilité de l'impasse É.-U.-Russie : le problème du psychopathe avec les faits russes

Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, une guerre a fait rage autour de vous durant les douze derniers mois. Pas une guerre « chaude », mais une guerre écrasante de propagande du genre qui précède habituellement un tel acte militaire.


Le spectre complet de l'offensive de désinformation É.-U. contre la Russie commença sérieusement en 2006 avec la mort par empoisonnement au polonium du militant anti-Poutine, Alexander Litvinenko. Malgré le fait que, avant Litvinenko, les seuls assassins avec la manière précédente de mort au polonium étaient ceux responsables de l'assassinat de Yasser Arafat, les médias occidentaux ont immédiatement et obstinément pointé du doigt Poutine comme coupable dans l'assassinat de Litvinenko.

Plus tôt cette année, une enquête du gouvernement du R.-U. sur sa mort a débuté et les mêmes allégations, basées sur l'école de l'a priori du « quiconque sait que Poutine est un voyou », privé d'évidence, l'argumentation juridique a été fabriquée. Un petit bout d'information révélée par l'enquête qui a totalement minimisé l'affirmation que Poutine n'avait rien à voir avec la mort de Litvinenko fut, cependant, consciencieusement ignoré par les médias occidentaux.

D'après la version du gouvernement britannique, l'arche du « militant anti-Poutine » fut envoyée par deux agents du KGB qui lui administrèrent le poison radioactif en lui offrant la fin de la théière de thé (environ une demi-tasse) qu'ils avaient commandé dans un hôtel de Londres. Le problème avec cette déclaration est que Litvinenko lui-même a spontanément arrangé la rencontre avec les deux hommes seulement quelques heures avant qu'ils les rencontrent. Donc, pour croire que les deux agents ont tué leur ancien compatriote, nous devons supposer qu'ils suspectaient d'une manière ou d'une autre que Litvinenko allait leur demander un rendez-vous et avaient amené une réserve de plutonium juste pour une telle occasion. De plus, l'un des agents présenta son fils de 8 ans à Litvinenko, lui disant même de serrer sa main, après que Litvinenko ait bu un peu du thé prétendument radioactif. La femme de Litvinenko, Marina, a dit dans l'enquête qu'à l'époque de sa mort, Litvinenko travaillait pour le MI6.

Le quelque peu fameux discours de Poutine à la Conférence de Munich sur les politiques de défense en 2007 est présenté comme le moment où la Russie a « rompu » publiquement et unilatéralement avec l'Occident. Mais les commentaires de Poutine à Munich furent fondés sur la base de plusieurs années de tentatives à couvert et ouvertes des gouvernements É.-U. et Britanniques pour déstabiliser le gouvernement russe et le forcer à accepter la réalité que l'empire anglo-étasunien règne en maître. Plutôt que de s'incliner devant cette pression, Poutine a choisi d'administrer une dose de vérité et de réalité aux va-t'en guerre :

 

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