10.02.2018 - Wall Street plonge, en proie à la peur et la panique

Wall Street a connu une nouvelle baisse des actions hier, avec l’indice Dow Jones en baisse de 1032 points – la deuxième fois en quatre jours qu’il chute de plus de 1000 points. Une grande partie des ventes, qui ont eu une incidence sur tous les autres indices boursiers et se sont répercutées sur l’ensemble des marchés, a eu lieu au cours de la dernière demi-heure, ce qui indique que d’autres mouvements à la baisse pourraient être encore à venir.

Le Dow Jones a terminé en baisse de 4,2 pour cent, le S&P 500 a chuté de 3,8 pour cent, ramenant la chute de son zénith de janvier à 10 pour cent, et le Nasdaq gérant d’actions des entreprises de hautes technologies perdant 3,9 pour cent. Le taux d’intérêt sur le billet de trésorerie de référence à 10 ans a atteint 2,9 pour cent, mais est retombé à 2,82 pour cent, l’argent ayant été transféré des stocks vers la dette publique.

Les marchés à travers l’Asie ont plongé dramatiquement aujourd’hui et restent dans le rouge. À plusieurs heures de la fermeture, l’indice Nikkei au Japon avait chuté de plus de 2,5 pour cent ; le STX à Singapour était en baisse de 1,8 pour cent ; les « All Ords » en Australie en baisse de 1 pour cent ; et le Kospi en Corée du Sud en baisse de 1,6 pour cent. Les échanges de Hong Kong et Shanghai en Chine ont été les plus touchés, avec le Hang Seng en baisse de 3,3 pour cent et le composite de Shanghai en baisse de 4,1 pour cent à midi.

Six jours après le début des ventes massives à Wall Street vendredi dernier, certains des mécanismes du marché qui les sous-tendent sont devenus plus clairs. La chute initiale a été déclenchée par les nouvelles que la croissance des salaires aux États-Unis l’an dernier était de 2,9 pour cent, au-dessus des attentes du marché. Cela a recoupé une hausse des taux d’intérêt sur le marché obligataire où le rendement des obligations du Trésor à 10 ans atteignant son plus haut niveau en quatre ans, après des prévisions antérieures selon lesquelles les taux d’intérêt baissaient depuis des décennies à des niveaux historiquement bas, arrive à sa fin.

La réaction violente du marché à une augmentation marginale des salaires ne résultait pas de l’augmentation elle-même, mais de ce qu’elle pourrait laisser présager, une recrudescence de la lutte des classes aux États-Unis et à l’étranger, les travailleurs s’opposant à l’arrêt permanent des augmentations voire la baisse des salaires dans l’économie mondiale depuis 30 ans et en particulier depuis la crise financière mondiale de 2008.

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Commentaires   

 
0 #1 Louis-Philippe 10-02-2018 11:03
1987 qui se répète?
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