10.02.2018 - Le massacre américain des troupes syriennes menace de déclencher une guerre plus large

Les avions de combat et les batteries d’artillerie américains ont perpétré un massacre non provoqué de jusqu’à 100 soldats pro-gouvernementaux dans la province de Deir Ezzor, au nord-est du pays, marquant le début d’une nouvelle étape beaucoup plus dangereuse de l’intervention directe en Syrie de l’armée américaine qui dure depuis plus de trois ans.

Le gouvernement syrien a dénoncé l’attaque comme un « crime de guerre » et un « soutien direct au terrorisme », insistant sur le fait que ses forces ont subi une attaque américaine alors qu’elles menaient une opération contre des éléments du groupe État Islamique (ÉI) entre les villages de Khasham et al-Tabiya sur la rive orientale de l’Euphrate.

Alors que le Pentagone affirmait fièrement avoir tué 100 combattants pro-gouvernementaux, Damas a avoué que les frappes américaines avaient coûté « la vie à des dizaines de personnes, et en blessant de nombreux autres, et causant des dégâts considérables dans la région. »

L’Observatoire syrien des droits de l’homme, quant à lui, a déclaré qu’il n’avait confirmé que 20 morts parmi les forces pro-gouvernementales.

Quel que soit le nombre exact de victimes – les chiffres du Pentagone sont suspects étant donné que les bombardements et les barrages d’artillerie n’ont été suivis d’aucune attaque au sol – l’agression américaine contre la Syrie a été amplifiée, éclipsant le tir de 59 missiles de croisière américains en avril dernier. en réaction à une allégation non étayée d’une attaque à l’arme chimique dans la province d’Idlib.

La seule attaque américaine précédente ayant donné lieu à un bain de sang comparable a été l’attaque aérienne américaine du 17 septembre 2016 contre une position de l’armée syrienne près de l’aéroport Deir Ezzor, qui a tué 62 soldats et en blessé une centaine d’autres. Le Pentagone a prétendu que l’attaque était le résultat d’une « erreur involontaire, regrettable ».

Cette fois-ci, l’armée américaine a déclaré qu’elle exerçait son « droit naturel de légitime défense » en attaquant les forces d’un gouvernement dont les troupes américaines occupent le territoire sans son consentement ni mandat de l’ONU.

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