Après avoir pris le contrôle administratif de la bande de Gaza, le président Mahmoud Abbas a aboli les exonérations fiscales de l’enclave pour équilibrer ses dépenses grâce à une plus grande contribution fiscale de Gaza, sans tenir compte des épouvantables conditions économiques de l’enclave assiégée.
GAZA, Bande de Gaza – Le Président Mahmoud Abbas a publié un décret présidentiel daté du 3 janvier pour rétablir la perception des impôts sur la bande de Gaza. Ce décret a aboli deux décrets précédents – l’un publié en 2007 et l’autre datant de 2017 – exemptant tous les citoyens des gouvernorats de la bande de Gaza des impôts et des taxes.
L’article 3 du décret fraîchement publié par Abbas stipule que le décret sera soumis au Conseil législatif palestinien de Ramallah et mis aux voix pour approbation lors d’une prochaine session.
Les impôts qui vont être réinstaurés dans la bande de Gaza comprennent la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 17% sur les importations, l’impôt de 20% sur les entreprises, l’impôt sur le revenu des citoyens, et d’autres taxes et prélèvements locaux tels que l’impôt foncier et la taxe sur les cigarettes. Cela s’ajoute à l’augmentation des droits de douane.
Lorsque le Hamas a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, l’Autorité palestinienne (AP) à Ramallah a exempté les Palestiniens de Gaza de l’impôt sur les transactions gouvernementales, de l’impôt sur le revenu, et de la TVA, pour limiter les recettes locales du gouvernement dirigé par le Hamas à Gaza. Maintenant que l’AP a repris le contrôle administratif de la bande de Gaza en vertu de l’accord de réconciliation palestinienne, elle compte sur la suppression de l’exonération fiscale pour augmenter ses recettes et équilibrer ses dépenses. Toutes les taxes et impôts payés par les citoyens palestiniens lui seront transférés.
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