En ouverture du forum de Davos, grand raout de l’élite mondialiste, le premier ministre indien Mody et son homologue canadien Trudeau ont chanté un « avenir partagé (…) sans murs ». Un appel à la croisade contre Donald Trump, en même temps qu’une justification moralisatrice du totalitarisme qu’ils promeuvent.
Narendra Modi a profité de la solennité de son discours d’ouverture pour prendre un ton de prédicateur – prédicateur de la nouvelle religion mondialiste. Selon lui, trois dangers menacent la « terre, notre déesse ». Le premier est le « changement climatique ». Il a posé l’Inde en champion des énergies renouvelables, critiqué le modèle de développement occidental et appelé les pays du Nord, en leur faisant honte de son inaction, à des transferts d’argent et de technologie vers le Sud, en « étayant leurs mots avec leurs ressources pour aider les pays en voie de développement à choisir des technologies appropriées ».
A Davos, le mondialiste Mody dénonce trois « menaces »
Puis il a appelé à la croisade contre « le terrorisme ». Il a en particulier dénoncé la « radicalisation des jeunes étudiants ». Avant de s’en prendre au troisième ennemi, le « rejet de la mondialisation ». Pour lui, « la mondialisation perd de son lustre » parce que « beaucoup de sociétés et de pays se focalisent de plus en plus sur eux-mêmes ». Et de déplorer les « mauvaises priorités » et certaines « mentalités », qui ne sont pas « moins dangereuses que le changement climatique et le terrorisme ». Sa conclusion a quelque chose d’effrayant, de volontairement effrayant : « Les forces du protectionnisme relèvent la tête contre la mondialisation. Leur intention n’est pas seulement de l’éviter, mais de renverser le cours naturel de l’histoire ». Dans cette critique à peine voilée de Donald Trump, Modi reprend le vieux discours marxiste qui diabolise l’adversaire (« les forces du protectionnisme ») et se réfère au « sens de l’histoire » (le « cours naturel » de la mondialisation).
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