Les révélations se suivent depuis l'affaire Weinstein, n'épargnant aucun milieu. Ce jeudi 18 janvier, ce sont 15 salariées ou ex-salariées de l'Organisation des Nations unies (ONU), issues de plus de dix pays différents, qui témoignent dans le "Guardian" de cas de harcèlement et d'agressions sexuels dans les cinq dernières années – allant jusqu'au viol.
Parmi elles, sept ont officiellement alerté leur hiérarchie.
Un choix peu évident, par peur de perdre son emploi. Une consultante, qui dit avoir été harcelée par son supérieur alors qu'elle travaillait au sein du Programme alimentaire mondial (PAM), explique :
"Si vous vous plaignez, votre carrière est plus ou moins finie, surtout si vous êtes consultante."
Depuis leurs révélations, ces sept employées ont dû quitter leur emploi, ou ont été menacées de le perdre. En revanche, les agresseurs présumés, dont un haut fonctionnaire de l'ONU, sont tous restés en poste, affirme le "Guardian".
Nombre d'entre eux bénéficient de l'immunité diplomatique, qui leur permet d'échapper à toute poursuite judiciaire. Dans d'autres cas, c'est le système judiciaire du pays dans lesquels les faits ont eu lieu qui peut être défaillant.
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