Note du Bonnet : Il y a chez certains journalistes, cette obsession de plaire à tout prix à la bien-pensance. Quoi de mieux que d’invoquer la Shoah et Hitler pour atteindre le point Godwin. A ce train-là, Durocher atteindra de nouveaux sommets. Promotion garantie à la fin du mois !
Quand Sophie Durocher écrit sur la Bête Immonde : Dieudonné...
Est-ce que le rôle des auteurs est de nous réconforter avec des sujets faciles ou de sonder l’âme humaine dans ce qu’elle a de plus sombre et de plus dégueulasse ?
Bien sûr, je suis pour que les écrivains soient libres de toucher à tous les sujets, sans censure, même les sujets qui dérangent.
Mais quand j’ai appris que l’humoriste français Dieudonné préparait un livre sur les motivations des terroristes islamistes, j’ai eu la nausée. Et quand j’ai appris qu’il avait contacté un des auteurs de la tuerie du 13 novembre 2015 à Paris, qui a fait 130 morts, j’étais dégoûtée.
QUE DES INEPTIES
Dieudonné a parfaitement le droit d’écrire les livres qu’il veut sur les sujets qui lui plaisent. Mais c’est son attitude qui révolte.
Il a envoyé une lettre à Salah Abdeslam, le « cerveau » des attaques du 13 novembre qui croupit en prison. Dieudonné voulait l’interviewer. Il l’a approché en ces termes : « Ce qui nous intéresse est de comprendre votre état d’esprit et les raisons qui vous ont poussé à agir. La violence est un mode d’expression qui surgit quand tous les autres ont échoué : l’attentat a pour but d’envoyer un message fort qu’on ne peut transmettre autrement. C’est en tout cas comme ça que nous le comprenons. En discutant avec vous, nous espérons mieux comprendre la profonde révolte qui vous habite et à laquelle la société reste sourde. »
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