07.01.2018 - « Toujours Charlie » : une journée de débats pour défendre la laïcité maçonnique

Note du Bonnet : C’est dans ce contexte que notre fidèle représentante nationale du Grand Orient de France, Djemilah Benhabib, participera à l’évènement de propagande maçonnique en  France « Avec Charlie, Laïcité j’écris ton nom » le 13 janvier prochain. Une opportunité pour Benhabib qui fait régulièrement des allers-retours entre Montréal et Paris, de faire un saut au Grand Orient de France, histoire de faire un compte rendu à ses patrons sur l'état de la laïcité au Québec.
 
Trois ans après l’attentat du 7 janvier, les participants à cette journée, organisée notamment par le Printemps républicain, ont tous mis en avant la défense du modèle laïc français. Sans craindre d’être taxés d’« islamophobie ».

Trois ans après les attentats qui ont visé Charlie Hebdo (et ses franc-maçons) et l’Hyper Cacher, trois ans après la vague de mobilisation et de soutien qui avait mis des centaines de milliers de personnes dans la rue, comment encore dire « Je suis Charlie » ? A cette question, une journée de débats et de concerts, intitulée « Toujours Charlie », a donné une réponse ferme, samedi 6 janvier à Paris : en défendant sans faille la laïcité.

Des centaines de spectateurs ont assisté aux discussions aux Folies-Bergère, dont quelques personnalités comme l’ancien premier ministre Manuel Valls, la maire de Paris Anne Hidalgo - huée par une partie de la salle à son arrivée - ou la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse.

La journée, qui se déroulait sous haute sécurité, sentait un peu le souffre. Ses trois organisateurs – le Printemps républicain, le Comité Laïcité République (la fondation du Grand Orient de France) et la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) – se voient régulièrement reprocher leurs positions intransigeantes qui confinent, selon leurs détracteurs, à l’islamophobie.

Une critique dont les participants n’avaient visiblement cure. « Islamophobie », c’est « un mot scandaleux », « une arnaque », a lancé sur scène le philosophe Raphaël Enthoven, s’en prenant vivement à cet « adversaire considérable » qui confond « la critique d’un dogme et le racisme d’un groupe humain » et « met dans le même panier Cabu et Jean-Marie Le Pen ».

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