Ce que le monde a pu voir en Irak, en Syrie et au Liban, pays cibles d’une guerre complexe depuis 2011, a sans doute quelque chose d'inouï : une zone géographique et géostratégique d'une extrême importance a su contrer, seule, une menace existentielle.
Étant la principale cible des terroristes, l’axe de la Résistance a tenu tête au camp américain et il l’a mis presque. Ce n'était guère facile de gagner une guerre aussi vaste et de pousser l’adversaire à se déclarer forfait.
Mais cette victoire désormais acquise, quelle sera l'étape suivante? Selon le général à la retraite libanais, Amin Hoteit, les prémices d’un réajustement stratégique des pays qui composent l’axe de la Résistance ou qui en sont les alliés se multiplient. « À Hmeimim où il était de passage il y a deux semaines, le président russe, Vladimir Poutine a affirmé que l'armée syrienne et ses alliés ont remporté une victoire décisive face au terrorisme », victoire à laquelle la « coalition occidentale n’a pas réellement contribué ». Poutine a aussi souligné que Daech et ses semblables ne seraient plus à même de « reprendre le terrain perdu » ou « mettre en danger l'unité territoriale en Syrie », laquelle sera d’ailleurs « entièrement restituée d'ici peu ».
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