Le contraire eût été trop difficile à faire avaler. En réévaluant la situation de la Chine, qui aspire au statut d’économie de marché depuis son entrée dans l’Organisation mondiale du commerce au début des années 1980, l’Union européenne vient certes de modifier ses règles sur le dumping, mais elle a introduit des dispositifs qui permettent théoriquement de lutter contre la concurrence chinoise. C’est une économie étatiste, proclame un rapport de plus de 450 pages publiées mercredi par la Commission de Bruxelles.
Pékin, estime la Commission européenne, joue un rôle décisif dans l’économie chinoise en pesant sur l’allocation des ressources, qu’il s’agisse des terres ou du capital. Selon l’UE, c’est encore le gouvernement qui par diverses formes d’intervention influence plusieurs facteurs de la production « d’une manière très significative ».
On ne pouvait pas en attendre moins de la Chine qui demeure communiste et qui proclame sa volonté d’aboutir à une « société modérément prospère » sous la houlette de Xi Jinping – autrement dit, il s’agit d’un socialisme dirigiste présenté comme la réponse à la forme capitaliste du globalisme.
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