13.12.2017 - La «diversité» pour en finir avec les peuples

Le général Wesley Clark avait été un peu trop candide lorsqu’il avait laissé échapper, lors d’une entrevue donnée à CNN en 1999, le véritable objectif de l’intervention américaine au Kosovo : «Il n’y a pas de place dans l’Europe contemporaine pour des États ethniquement purs; c’est une idée du 19e siècle. Nous essayons de faire la transition vers le 21e siècle et nous allons le faire avec des États multiethniques». Clark n’avait laissé aucun doute sur l’aspect planifié et orchestré de l’opération de «diversification ethnique» en ex-Yougoslavie (1).

Qui à ce jour est encore assez dupe pour croire que la «diversité» nous arrive par hasard, comme le collatéral des «inévitables» flux migratoires, alors qu’elle est imposée de façon méthodique par la force et par le droit, aux nations occidentales? Car de déclarations en admissions, l’on remarque en filigrane qu’il s’agit d’un thème récurrent de la gouvernance mondialiste. Louise Harbour, nouvellement mandatée par l’ONU pour chanter les bienfaits de l’immigration, en a d’ailleurs témoigné en affirmant la semaine dernière au média Droit-Inc (2): « Nous voulons organiser une migration sûre et ordonnée, car elle aura lieu, peu importe ce que certains disent, les mouvements de population sont inévitables ». Propos totalitaires et anti-démocratiques s’il en est, dénotant un «nous» situé au dessus des peuples et des nations (3).

Clark et Harbour ne sont évidemment pas les seuls à s’être épanchés ouvertement sur les visées transformatrices des politiques d’hétérogénéité sociale (diversité), cette dernière étant devenue dans les cénacles de la bien-pensance une véritable terre promise (4). On se rappellera, parmi des dizaines de déclarations similaires de la part des dirigeants politiques occidentaux, cette perle du vice-président américain Joe Biden, formulée au cours d’une conférence sur la lutte au terrorisme: «L’immigration ne va pas arrêter. Ni, non plus, ne devrions-nous vouloir l’arrêter. En fait, c’est une des choses dont nous devrions être le plus fiers. Un flot continu d’immigration. Sans arrêt. Des gens comme moi qui sont des blancs de descendance européenne pour la première fois en 2017 seront devenus une minorité absolue aux États-Unis. Ce n’est pas une mauvaise chose, c’est la source de notre force.» (5). 

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