La dernière étude des « enquêtes fédérales auprès de la jeunesse », publiée le 27 octobre 2017 sur les « styles de vie, consommation et perspectives d’avenir des jeunes adultes en Suisse », montre que 84% des jeunes suisses disent appartenir à une confession. Mais seulement 25% d'entre eux affirment avoir une foi religieuse. Plus de la moitié se définissent comme « non religieux » et un quart comme athées.
L’étude a été réalisée dans les centres de recrutement de l’armée auprès de 30.000 personnes. Une enquête complémentaire dans 100 communes a ensuite affiné les premiers résultats auprès de 2.500 jeunes hommes et femmes, âgés de 19 ans. C’est le site www.chx.ch qui a publié les résultats complets. Ceux-ci montrent, selon les commentaires des enquêteurs, que « beaucoup ne croient plus en un Dieu personnel mais à l’existence d’une quelconque puissance spirituelle supérieure ».
Tout comme la religion, « les éléments de foi qui sont taxés traditionnellement de superstitions, sont généralement sans importance pour les jeunes adultes ». Une claire majorité des sondés affirment « ne pas croire aux guérisseurs, aux diseurs de bonne aventure et à l’influence des signes du zodiaque » sur la vie. Pourtant, « une petite moitié d’entre eux pensent que les porte-bonheur portent effectivement bonheur »… Les enquêteurs en concluent qu’ « on peut considérer cela comme un indice que les jeunes adultes développent leurs propres croyances qui ne s’enracinent que partiellement dans les pratiques et rituels institutionnalisés et traditionnels » - Mettre sur le même plan les diseurs de bonne aventure avec les «rituels institutionnalisés et traditionnels » en dit long sur les conclusions hâtives des commentateurs.
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