La Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui se tient à Bonn, en Allemagne, prend fin le 17 novembre. Les négociations sur le climat sont entrées dans la dernière ligne droite. Le 15 novembre, le BASIC (Brésil, Afrique du Sud, Inde et Chine), un bloc formé en 2009 pour lutter ensemble contre les changements climatiques, a organisé une conférence de presse, appelant les pays développés à tenir leurs engagements concernant l’objectif de baisse des émissions à l’horizon 2020 et l’aide aux pays en développement.

Selon la « Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques », le « Protocole de Kyoto » et l’« Accord de Paris », d’ici 2020, les pays développés doivent être les premiers à atteindre leur objectif de baisse d’émissions et apporter 100 milliards de dollars par an aux pays en développement. Par conséquent, le respect de ces promesses devient la question clé des débats entre les pays du Nord et ceux du Sud à chaque édition de la COP. « Nous ne pouvons plus reporter ce calendrier, a affirmé José Sarney Filho, ministre de l’Environnement du Brésil. Nos quatre pays attachent beaucoup d’importance à la mise en œuvre de l’aide financière, c’est également l’esprit de l’‘Accord de Paris’. »

Les pays développés s’étaient entendus pour mobiliser 100 milliards de dollars par an et augmenter leur aide financière d’ici 2020 en faveur des pays en développement, mais ils ont fait autrement que ce qu’ils ont dit. C’est pourquoi que, pendant cette conférence, le BASIC a demandé aux pays développés de respecter leurs engagements climatiques. « L’équité et la justice climatiques doivent être garanties, a souligné Harsh Vardhan, ministre indien de l’Environnement . On ne peut pas faire deux poids deux mesures. »

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