D’après le site d’information libanais Libnanews citant le quotidien italien Il Messaggero, le pape François a récusé la nomination de Johnny Ibrahim, en raison de son appartenance à une loge maçonnique française. Le Conseil des ministres du Liban avait pourtant approuvé, le 21 juillet 2017, la nomination de Johnny Ibrahim. Mais le pape n’a pas reçu le diplomate dans les trois mois suivant sa nomination, signifiant de fait le refus du Saint-Siège de l’approuver.
Toujours selon Libnanews le 24 octobre 2017, Johnny Ibrahim a, de son côté, admis avoir été proche des loges maçonniques « il y a de nombreuses années », mais qu’il s’en serait cependant « éloigné » aujourd’hui. De source diplomatique au Liban, on confirme la raison du refus du Saint-Siège.
Le 25 octobre 2017, La Croix rappelle que le pape François s’est toujours montré « très critique » envers la franc-maçonnerie. Ainsi, dans l’avion de retour des JMJ de Rio de Janeiro, en juillet 2013, il s’était, selon le quotidien français, « fermement opposé aux groupes de pression infiltrant l’Eglise », dénonçant « les lobbys de la cupidité, les lobbys politiques, les lobbys maçonniques ». De même, lors de sa visite apostolique à Turin, en juin 2015, pendant son discours aux jeunes, « le pape argentin avait critiqué l’influence des francs-maçons et leur hostilité envers l’Eglise » : « A la fin du XIXe siècle, il régnait les pires conditions pour le développement des jeunes : la franc-maçonnerie était en plein essor, l’Eglise ne pouvait faire quoi que ce soit, il y avait des anticléricaux, il y avait aussi des satanistes… C’était l’un des pires moments et l’un des pires endroits de l’histoire de l’Italie ».
Lire la suite sur fsspx.news