02.11.2017 - La Pologne parle de totalitarisme sournois apres la decision du conseil d'etat/

Après toutes les attaques d’Emmanuel Macron contre le gouvernement polonais au prétexte qu’il porterait atteinte à la démocratie et aux « valeurs européennes », la décision du Conseil d’État d’obliger la commune bretonne de Ploërmel à enlever la croix surmontant une statue de Jean-Paul II érigée en 2006 ne pouvait pas passer inaperçue au pays du pape polonais. Sur son compte Twitter officiel, le Premier ministre Beata Szydło a fait, le 28 octobre, une proposition inhabituelle pour défendre l’intégrité de la statue : la faire venir en Pologne « sous réserve de l’accord des autorités françaises et de la communauté locale ».

Voici le texte de la proposition, à méditer par l’arrogant locataire de l’Élysée :

« Jean-Paul II disait que l’Histoire nous apprend que la démocratie sans valeurs se transforme en totalitarisme sournois. Ce grand Polonais, ce grand Européen, était un symbole de l’Europe unie chrétienne. La dictature du politiquement correct, de la laïcisation de l’État, fait de la place pour des valeurs qui nous sont culturellement étrangères, qui conduisent à terroriser les Européens dans leur vie quotidienne. Le gouvernement polonais va s’efforcer de sauver la statue de notre compatriote de la censure et nous proposerons qu’elle soit transportée en Pologne. »

Les commentaires sont nombreux sur les bords de la Vistule, mais l’on peut encore signaler celui du ministre de la Science et de l’Enseignement supérieur, qui est aussi vice-Premier ministre. Contrairement à Beata Szydło, Jarosław Gowin n’est pas membre du PiS et il a même été ministre de la Justice sous Donald Tusk. Il fait très justement remarquer que « si cette croix disparaît vraiment, elle sera remplacée d’ici une quinzaine d’années par un croissant », et que « l’Europe commet un suicide moral et spirituel en enlevant la croix de l’espace public », même si « cela ne concerne heureusement pas encore la Pologne ni les nouveaux États membres de l’Union européenne ». Rappelant que le christianisme est le fondement de l’Europe, Gowin constate que « se couper de ce fondement entraîne une dérive de l’Europe qui devient l’homme malade du monde contemporain ».

Lire la suite sur bvoltaire.fr

Ajouter un Commentaire

Veuillez noter que votre commentaire n'apparaîtra qu'après avoir été validé par un administrateur du site. Attention : Cet espace est réservé à la mise en perspective des articles et vidéos du site. Ne seront donc acceptés que les commentaires argumentés et constructifs rédigés dans un français correct. Aucune forme de haine ou de violence ne sera tolérée.


Code de sécurité
Rafraîchir