Israël retient son souffle : d'ici quelques heures le président russe, Vladimir Poutine va atterrir à Téhéran alors que son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliev s'y trouve déjà. Officiellement, les trois parties évoqueront l'économie, le commence, l'énergie dans le cadre de ce qui fait déjà très peur aux Américains à savoir "l'union eurasiatique". Mais ce n'est sans doute pas cette perspective qui inquiète en ce moment le plus Tel-Aviv.
À en croire Haaretz, "les deux amis d'Israël" que sont "Poutine et Aliev" se rendent à Téhéran pour faire signifier à la "République islamique" qu'il est grand temps qu"elle quitte la Syrie". Surtout le Sud syrien où l'armée syrienne et son allié, le Hezbollah, contrôlent tout et qui pour le grand malheur du régime israélien, se trouve sur ses frontières. Mais Poutine se comportera-t-il en émissaire de Netanyahu?
Alors que l'État syrien est sur le point de gagner la grande guerre contre Daech et ses soutiens occidentaux et régionaux, et qu'à Damas, on pense plus sérieusement à l'après-guerre, cette troisième visite de Poutine en Iran a suscité une vraie tempête médiatique en Israël où la presse ne cesse d’énumérer les signes d’amitié et de rapprochement russo-israéliens comme pour convaincre le lecteur que Poutine " stoppera l’Iran aux portes d’Israël ".
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