La question du crucifix à l’Assemblée nationale est une fois de plus revenue dans l’actualité à la suite d’une requête du parti Québec solidaire demandant son retrait. Parallèlement à ce débat, notre blogueur Francis Denis, journaliste à la Télévision Sel + Lumière, entrevoit dans le multiculturalisme et les replis identitaires des occasions d’évangélisation.
Outre les intéressantes recherches sur l’authenticité du crucifix qui, pour des raisons patrimoniales, imposent que l’on remette l’original à sa place, cette revendication laïciste est le signe que ce parti demeure marginal, reliquaire d’une vieille mentalité anticléricale moribonde.
Dernier bastion authentique d’un « messianisme compensatoire progressiste », Québec solidaire a une fois de plus démontré être en décalage profond avec son temps.
Devant un tel spectacle, les chrétiens font bien de ne pas y porter trop d’attention. En effet, deux mouvements profonds, deux idéologies concurrentes – pouvant paradoxalement être vues comme complémentaires – soufflent dans leurs voiles.
Un retour du religieux dans l’espace public est à nos portes et nous devons nous y préparer plutôt que de perdre notre temps à discuter dans des termes du siècle passé. Tant par la voie multiculturaliste qu’identitaire, les deux chemins empruntés par l’Occident et le Québec en particulier sont, pour les chrétiens, deux balles à saisir au bond.
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