La destruction de la jungle de Calais en octobre 2016 avec force bulldozers a effacé la manifestation la plus visible de l'immigration. Et pourtant, un an après, les migrants sont toujours dans les environs de Calais. Juste un peu plus éparpillés.
Le 24 octobre 2016, avant que la séquence de l'élection présidentielle ne débute pour de bon, le gouvernement de Manuel Valls décide de faire disparaître du paysage la jungle de Calais à coups de bulldozers. Devant les caméras du monde entier, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve s'essaie à la tâche difficile qui consiste à concilier fermeté et humanité.
Un an après presque jour pour jour, le bilan de l'opération est pour le moins mitigé, malgré la mise en avant de quelques success stories de migrants. «Pour les 7 400 personnes parties en Centre d'accueil et d'orientation [dont plus de 1 900 présentés comme des mineurs, d'après l'AFP], l'évacuation s'est très bien passée», plaide ainsi Christian Salomé, président de l'Auberge des migrants, une association qui vient en aide aux réfugiés.
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